[Archive Anim] Vengeance

 


HRP.

L'animation en question commencera ce soir à 20H pour ceux qui seront présents.
Elle mettra en scène le rp que j'avais deja commencé y'a longtemps autour de Arthen, mais que j'ai peu repris depuis, sur plusieurs soirées dont on conviendra des dates avec les interressés.
Le nombre de personnes ne devra pas être trop importanbt, sans quoi ça sera vite ingérable, mais on peut inclure des norns hors du regroupement de guilde si vous en ressentez le besoin/si la situation RP fait qu'on croise du monde sur place.
L'ensemble de cette première partie de l'anim aura lieu dans la zone 80 Norn, mais sur un espace dénué de mobs hostiles, elle est donc applicable à des joueurs dont le lvl n'est pas à 80. L'ensemble sera effectué entre 20H et minuit au plus tard, et entièrement en zone de jeu ouverte pour l'instant. Pour la complexification de la trame, l'utilisation de zones instanciées est tout à fait possible par la suite.

Le plan général est fixé, le lieu est prêt, mes fiches aussi. L'objectif de l'anim ne sera PAS de faire des enchainements de combats RP au rand, ce que j'ai toujours trouvé mou/peu constructif, mais de mettre un RP d'investigation et de traque en place, plus ou moins complexe selon les personnes qui s'y essayeront, et leurs compétences particulières. Il s'agira aussi de donner l'occasion de jouer la partie très violente et sombre du lore Norn, et de ne pas se concentrer uniquement sur l'aspect joyeuses beuveries, en abordant des thématiques plus profondes. C'est en tout cas l'ambition affichée. je garantis pas forcément d'y parvenir.

Un résumé de chaque soirée sera mis sur le forum.



RP : Introduction.

La soirée fut éprouvante. C'est surement le moindre des euphémismes. Arthën constata son flanc encore endolori, et se surprit à grimacer légèrement, assise et encore nue au milieu des peaux brulantes qui avaient bercé son repos. Une nuit entière n'avait pas suffit à régénérer pleinement la côté fêlée, et la douleur était encore là : ses doigts pressaient sa peau, tâtant l'os et les muscles pour constater on sans douleur que tout était en place.

L'aurore venait de se lever, et la lumière qui filtrait au travers des planches en bois ouvragées du pavillon illuminait la pièce de rayons blafards. Dans le lit, Svet' sommeillait encore, et la chamane etait assise sur un fauteuil, endormie au milieu d'herbes brulées sur divers plateaux en argent, l'ourson sur les genoux.

Elle se leva sans un bruit, et enfila son armure avec la mollesse d'un lendemain de combat, endolorie. Quelques étirements lui arrachèrent un sourire, et une remarque murmurée :

"Tu vieillis ma belle ..."

Elle sortit du pavillon, armée, et se mit en route pour Hoelbrak, énumérant en marmonnant la liste de ce dont elle aurait besoin ce soir, et dans les jours à venir, tout en évaluant le nombre de personnes qui la rejoindraient, ajoutant leurs propres besoins en nourriture et en peaux au total. L'ébruitement de l'affaire la veille, avait éveillé la curiosité comme la sympathie de certains, et elle savait qu'elle serait accompagnée quoi qu'elle en dise.

Ce soir, elle pleurera ses sœurs, et la vengeance pourra battre son plein.

Spoiler:

Carte récapitulative des données RP relevées après enquête. A n'utiliser que si vous avez été présent à l'anim/que quelqu'un vous a mis au courant des détails IRP.

Légende :


Cercle rouge : Camp de la courbe du Dolyak. Villageois relativement hostiles à la sororité. Un marchand itinérant n'est pas repassé depuis l'affaire, un certain Yorick.

Cercle jaune : Camp sororitaire ancré dans un repli rocheux du plateau qui sert d'observatoire sur les gorges. Une tente, 4 couchettes. Rien n'a été volé.

Cercle violet : gorge du détroit. De nombreuses meutes ou charognards l'ont traversée dernièrement.

Points violets : principaux centres d'intéret. Du sud au nord :
-corps de la première soeur (torturée), cmp provisoire de Arthen et de la sororité. Lieu ou sont menés les rites funéraires des soeurs.
-charnier ou se rejoignent toutes les traces de pas, zone ou est établi le bucher funéraire des étrangers.
-point de la fin de la ronde, traces de combat et arme de la soeur numéro une, point de chute de corps vers les gorges.

Points rouges : 4 corps du charnier, 1 voleur de l'ordre des soupirs tué par hache au thorax, avec une dague entre les mains. Un guerrier norn à moitié décapité, son espadon trônant dans la neige a côté de lui. Deux veilleurs norns tués par des lames courtes ou des masses, leurs marteaux sont dans la neige. Un négociant norn chauve, surement Yorick, une dague norn plantée dans le dos.

Points bleus : les trois soeurs mortes.

Au sud ouest : Ilda, torturée, éventrée. Regeneration sur la glace. S'est vidée de sons ang à genxou, les poignets atatchés à ses deux lames par des liens, ces dernières étant plantées en croix derrière son dos. Faisait face à la tente.
Au camp est : Larna. trouvée allongée et à moitié nue dans la tente des trois soeurs. Poignets plantés dans le sol à l'aide des deux lames sororitaires traditionnelles. les marquaes élargies trahissent une activité violente de la victime pour s'échapper. Son état dénudé et amoché ne laisse pas de doute sur els sevices subis. Elle a régénéré avant de mourir, éventrée, sur les cristaux.
Au niveau du charnier : Athed. la plus jeune des trois, surement 20 ans. Elle a été tuée pendant le combat, mais éventrée ensuite. Les deux lames ont été plantée dans la plaie béante, et la glace y a été ajoutée, sans que la régénération ne fasse effet.

Points jaunes : points d'escalade ou de descente en rappel des assaillants. Parroi inaccessible de ce versant de la montagne.

Points verts : Cadavres de norns déchiquetés par les animaux des gorges. On a retrouvé un médaillon en or représentant und ragon sur l'un d'eux. Des restes d'armures de cuir léger parcourent l'endroit, recouverts peu à peu par la glace.

Points oranges : Camps svanirs ou couvregivres. Positions approximatives relevées par les villageois de la courbe du yak.

Trace orange : corniche escarpée permettant l'unique accès "normal" au plateau ou était installé le camp.

Trace violette : Position ou un corps a été trainé dans la neige en saignant sur une partie de la corniche. Aucun corps retrouvé dans les environs.

Flèche verte : nombreuses traces de sang et de marques profondes, trahissant plusieurs corps qui auraient été tirés là, pour être balancés dans les gorges.

Mijika :

La louve d'ébène en présence d'Abiageal sur les lieux contenait son dégoût devant ce spectacle sanglant. Dans son esprit il était impossible de déterminer si c'était la douleur subit par ces norns ou la cruauté et le sadisme sans limites des agresseurs qui provoquaient le plus de colère en elle.
Comme à son habitude, elle conserva un certain calme, laissant la bardesse écarlate mener l'enquête avec plus d'intelligence et de bon sens. Son flair ne lui disait rien, son instinct lui soufflait "Svanirs" mais elle ne pouvait rien faire de plus.

Elle fouilla et inspecta quelques endroits, n'aidant que le corbeau plein de malice à tenter de regrouper toutes les pièces du puzzle. Les hurlements des loups lorsque la nuit tomba l'ont contrarié. Elle n'avait pas envie de tomber face à une meute affamée attirait par l'odeur du sang qui tapissait de sa teinte cramoisie le manteau neigeux. La loi des Cimefroides étant clair et limpide, si ils se croisaient, elle auraient du les tuer. Une réalité qui pesait sur son morale, autant éviter un bain de sang surtout avec ses frères les loups.

Mais le charnier n'attirait pas seulement les enfants du Loup, face à elle approchant derrière Abiageal concentrée sur ses recherches, une panthère gracile et musclée comptait défendre son repas du soir ou peut-être l'enrichir de quelques corps supplémentaires.
Mijika grogna de tout son être, laissant parler la louve la plus primitive qu'elle pourrait être essayant de dissuader la princesse des félins. Hélas celle-ci avait trop faim pour éviter une confrontation, bondissant griffes sorties sur la skaald. La norne à la peau ambrée sans dire mot bondit de concert vers la même cible que la panthère, densifiant l'air autour de sa protégée lui imposant une égide.
Agile et vivace, l'envouteuse profita de la protection de la gardienne pour répondre à l'agression repoussant d'une onde de choc la créature qui tomba malheureusement dans le gouffre pour embrasser son destin funeste.
Il était temps d'arrêter les recherches, assez d'éléments ont pu être collecter par le duo, laissant une Arthen à vif sur les lieux...

La mort n'était qu'une réponse évidente à ces actes sordides. Comme toujours la gardienne canalisa ses sentiments de l'instant, ses pulsions primitives et colériques, les plaçant dans un coin de son coeur... Prête à déchaîner son courroux pour juger ces êtres qui n'ont plus de raison d'exister en ce monde.

Maintenant ...? Maintenant, mes sœurs, on attend.
 

Le bourdonnement était incessant, lourd, et plein de désespoir. Il martelait ses tempes avec la vigueur et la violence de la haine à moitié contenue.
Régulier, latent, incontrôlable : tout était suspendu à ces coups bourdonnants et insoutenables. Elle avala sa salive, et le gout de la terre rejoignit celui du sang brulant au fond de sa gorge. Elle reprit son souffle dans un écho presque inaudible : il la harcelait si bruyamment qu'elle arrivait à peine à s'entendre vivre encore. Elle chérissait ce moment autant qu'elle le craignait. La fin, la délivrance, celui ou la douleur n'avait plus de sens, et ou la vie devenait un enjeu à conquérir, ou à prendre. Elle releva la tête vers le ciel bleu et pur des hautes cimes, et son regard brouillé par le sang et la sueur se prit d'affection pour la centième fois de ces grands nuages pâles qui le clairsemaient de zébrures délicates. La beauté était aussi palpable qu'indolente, et le bourdonnement qui l'avait agacée devenait une toile de fond qu'elle se surprit à chérir : il lissait l'écho du temps, et la plongeait dans un abîme de solitude dont elle cherchait désespérément la compagnie.
Une autre inspiration, quelques toux incontrôlées, et elle se mit à cracher un peu de sang. Tuméfiée, endolorie : l'appel de la douleur la fit revenir à elle. Elle se tenait bien droite, au milieu du champ de ruine : ses bottes s'étaient ancrées dans la neige rougie par le sang. A ses pieds, Ingrid lâchait des râles de douleurs irréguliers. le bourdonnement s'arrêtait, et la réalité reprenait le dessus. les hurlements féroces et ingrats de ses sœurs se précisaient dans le flou sonore qu'ils avaient formé, et devinrent plus nets. Elle se sentait observée. Elle se sentait grande. Elle se sentait vivante.

A ses pieds, son adversaire lacérée et gémissante réclamait la fin, d'une main tremblante, levée vers le ciel. Le dernier coup avait été d'une violence rare, et son visage tuméfié et sanglant trahissait l'ampleur de l'enjeu du combat. Elle aurait aimé la saisir, et la relever. Lui murmurer des excuses, ou lui demander le pardon. Elle aurait aimé lui rendre sa gloire, ou la laisser les mener à leur ruine, lui offrir cette délivrance du sang qu'elle réclamait avec tant de volonté et de justesse. Mais elle n'était pas assez forte pour ça. Elle avait besoin de temps, et elle devrait en payer le prix. D'un geste précis, elle vint placer sa main sur la gorge de la vaincue, et elle se mit à regarder autour d'elle.

Elle pouvait sentir ses longues tresses traditionnelles collées par le sang sur son dos nu. Les sœurs qui l'entouraient continuaient à hurler : la haine, ou l'aversion? La force les avait toujours guidées si loin, et c'est par la force qu'elle venait de les priver de leur vengeance. Elles hurlaient à la lune, incomprises, incapables de voir ce qu'elle voulait leur offrir. Un peu de paix, et une vengeance mâtinée d'une saveur nouvelle. Elle se redressa, laissant Ingrid dans la neige, sans un regard vers son ancienne amie, et sa rivale.
Elle reprit sa respiration une fois de plus, et recracha un peu de sang et de salive pour dégager sa gorge encombrée par le regret et la douleur.


"On attend..."  dit-elle dans un murmure qui avait des tons de grondement. Elle se mit en route lentement, prenant la direction de la grotte de la meute. Elle désirait plus que tout, y retrouver la paix qu'elle semblait avoir perdue.

Mijika :

La gardienne était totalement épuisée, sa peau sombre ruisselante reflétait la lueur lunaire ainsi que celle de Minsjäl son espadon qui fut très actif en cette journée. Allongée dans la neige à quelques mètres de la tente, elle fixa les cieux en passant ses doigts sur son armure, effleurant du bout des doigts le relief en orichalque essayant de se remémorer les raisons de ces marques.

Son ventre gargouillait terriblement, affamée après tous ces combats, son corps était juste marqué par quelques coups mais intacte. Sa volonté opéra et la protégea. Une pointe de regret l'envahissait en songeant aux blessures de Svetlana, considérant cela comme un semi-échec même si la guerrière de l'Ourse s'en remettrait. Elle semblait se concentrer et ne penser qu'à elle. Se détachant totalement de ce qu'il se déroulait plus haut, l'interrogatoire.

Elle se foutait un peu des informations, elle estimait que c'était plus que suffisant pour éviter le pire...
Soudain une pensée lui vint...

"Mais au final, c'était une allusion ou pas la soupe ?"

Elle se redressa et accorda quelques secondes pour essayer de répondre à cette question stupide qui semblait la titiller. Elle vit alors Ira s'approcher avec un lapin, ravie, la jeune chasseresse ne rechigna pas à chasser pour la vieille louve affamée. Il y a des avantages à vieillir semblerait-il.

Ira soutenait du regard l'immensité du détroit. A ses pieds, la falaise abrupte se déversait sur un gouffre glacé. Au fond, seul, magnifique, le lac azur accueillait quelques loups qui venaient y boire. Le silence gelé s'accompagnait d'un vent presque agréable.
Les cris du prisonniers qu'on venait de molester dans la tente derrière elle, la rappelaient à la réalité. A ses cotés, trois soeurs se tenaient, droite, arc bandé, consciencieuses et volontaires.
La garde du prisonnier était une épreuve de patience et de bon sens, et elle coutait cher à son orgueil.
Elle vint récupérer une feuille verte dans sa besace de chasse, et se mit à la broyer au creux de sa main droite, avant d'inspirer l'odeur douceâtre du calmant.
Le petit camp monté par les guerrières avait prévu l'ancienne attaque. Une des gardes observait les crêtes, et des pics ornaient le bas des parois rocheuses pour prévenir toute escalade. Un nouveau cri se fit entendre, suivi d'un gémissement ...

"Pitiéééééééééééé! pitié .... pitié ... arrêtez je vous en prie .... tuez moi ..." La voix du svanir se muait en sanglot déraisonné, et elle afficha un léger sourire. Une des soeurs sortit, les avant bras couverts de sang, un fouet barbelé à la main, et jeta l'instrument des tourments dans la neige pâle, l’entachant de gouttes vermeilles.

"Bientôt, il parlera."

La meute ira bientôt réclamer son sang... et moi avec.

Ath' observait la vallée depuis la crête : ses bottes munies de renforts en fer lui permettaient de tenir agrippée à la paroi rocheuse et chaotique. Elle gardait une main fermée sur une prise rapeuse : ses doigts fins et jeunes, étaient déjà calleux. A vrai dire, la fillette d'une dizaine d'années était deja presque aussi forte physiquement qu'une petite humaine. Elle restait en place, non par obligation mais par plaisir, observant la route dans un silence parfait.
Trois silhouettes arrivaient au loin : elles auraient pu paraitre anodines sans leurs cornes de cerf honorifiques, et le chariot en bois qu'elles portaient. Un chariot à roues, qu'elles avaient visiblement choisi de soulever et de porter au dessus de la neige en l'absence de dolyaks.


La jeune fille lâcha sa prise et redescendit dans le camp. La grotte qui surplombait l'ensemble du campement trahissait quelques grognements, et elle se mit à sourire en voyant une louve blanche de bonne taille approcher. Elle vint lui griffer le cou, et s'agripper à ses poils blancs, avant de lui mordiller les babines en riant, et de se laisser lécher le visage allègrement. La louve ne la laisserait pas filer si facilement, mais le jeu devrait attendre. Elle lui mit une tape sur le flanc, et se mit à courir vers l'entrée du camp.


Les trois étrangères entraient lentement, chargées, et furent relayées par quelques guerrières. Ath observait, cachée, la louve à ses côtés.
La première, vêtue d'une armure blanche, portait une drôle d'épée, la seconde, rousse, grande, lui semblait forte, et pleine de retenue. Elle n'eut aucun mal à comprendre que cette dernière n'avait rien d'une louve. Elle semblait gênée ou déplacée dans ce camp. La dernière, à l'image de la seconde, semblait en décalage. Mais sa hache trahit son nom et la raison de sa visite. La fillette se mit à monter au pas de course vers la grotte, devançant les trois guerrières pour débouler dans la salle de la meute. La louve à ses trousses, retourna au coeur de la meute qui vint tournoyer autour de la fillette pour la sentir et la saluer. Au fond de la grotte, Arthen disctuait avec Lil'. Ath' prit une inspiration, et se mit à parler.


"Ta Hrajern est là ma soeur! Avec deux étrangères et un chariot."


Arthen lui sourit : elle était belle, et c'était un modèle pour la fillette depuis qu'elle avait rejoint la sororité. Mais l'orgueil ne lui permettait pas de s'attarder. Elle lui rendit un bref sourire et se remit à courir pour aller suivre les péripéties des étrangères. Elle dévala les marches de la grotte sacrée pour venir s'asseoir devant le grand pavillon. Les deux guerrières qui s'occupaient du chariot en le fouillant, ignoraient els complaintes d'une louve troublée.
La guerrière blanche tenait deux têtes coupées récemment, et ne semblait pas vraiment savoir quoi faire. Ath' attendait, jambes repliées, assise sur les marches rocheuses qui menaient au pavillon, observant leurs démarches, et leur facon de parler. La blanche s'approcha : sa peau d'ébène était étonante, mais son allure semblait rassurante. De toute facon, elle n'avait pas peur. Elle lui sourit, et la guerrière cacha immédiatement les deux têtes derrière son dos, la mine un peu bête.
Ath' se mit à rire, et finit par engager une discussion qui manquait à l'inconnue.


"Tu veux que j'aille m'en occuper étrangère? Je sais le faire!"


Mijika fut affirmative, et la jeune guerrière se mit à sourire, honorée, inclinant la tête. Ce n'était qu'une étrangère, mais c'était un honneur qu'elle recevait avec plaisir. Elle vint saisir les deux têtes, et prit la route des tentes. Une fois à l'entrée de la tente attribuée aux amies de l'alpha, elle vint planter les deux têtes sur des pics acérés pris dans l'armurerie. Une fois les têtes plantées, elle se remit en route, et continua son observation silencieuse, suivant Arthen du regard, et écoutant la moindre des paroles échangées. Elle passa la soirée à les écouter devant le chariot qui avait été rangé sous une tente de fortune, puis à épier dans l'encadrement de l'entrée du grand pavillon. Elle aimait être invisible, mais au courant.
Elle dut attendre de longues minutes pour percevoir une discussion intérressante parmis le brouhaha.


"On sera bientôt fixées, alors...?"
"Oui, mais il va falloir fouiller le chariot."
"Chariot ou pas, on sait deja qu'il faudra aller aux congères."
"Dès que nous saurons, la meute ira réclamer son sang, et moi avec."


La discussion lui semblait décousue, et elle ne reconnaissait qu'Arthen.
Sa surveillance s'arrêta finalement lorsque les trois guerrières et l'alpha sortirent pour rejoindre leur tente. La gamine n'en perdait pas une miette, mais restait hors de vue. Les trois femmes semblaient bien se connaitre. C'était surprenant, de voir des étrangères aussi proches d'une soeur comme Arthen.
Elle semblait pourtant les apprécier. Au fond, elle semblait même en protéger la présence.


Ath' laissa le trio pour aller s'asseoir sous sa tente. Ses deux soeurs étaient occupées sur la paillasse voisine, et elle ferma els yeux en se couvrant la tête avec els fourrures pour éviter de els entendre. Elle se mit à rêver : de neige, de gloire, d'ailleurs.

Récompenses finales :

Une fois le camp attaqué, l’exécution du père d'Arthën par la meute fut sanglante.
Une fois rentrées au camp, chaque norne ayant participé à la traque reçut un tatouage traditionnel.

Tatouages honorifiques :

Lalay : Don de soi/Altruisme

http://us.123rf.com/400wm/400/400/AndreasG/AndreasG1210/AndreasG121000004/1…

Centre : cercle de points rouges.
Etoile cardinale : Violette sombre.
Etoile secondaire : Bleue focnée.
Dernière étoile (8 flèches fines) : Noires.




Abi : Persévérance

http://www.bullseyetattoos.com/rsa0062-Perseverance_Tattoo_Design-p-14214.h…

Forme primaire : rouge sang. (Foncée sur l'image)
Forme secondaire : Rougre vif. (Claire sur l'image)




Tatouage honorifique Svetlana :

- Honneur
Dessiné du bas de la nuque au creux du dos, avec la partie circulaire au creux du dos.
Couleur : Noir, intégralement.

Titres et réputations :

- Abiageal la Vengeresse : Exaltée au sein de la sororité
- Lalaylaka l'ourse vengeresse : Exaltée au sein de la sororité
- Svetlana l'ourse sanguinaire : Exaltée au sein de la sororité
- Mijika la louve vengeresse : Exaltée au sein de la sororité